La concertation
Pour un urbanisme concerté
Le Comité de quartier n’est pas « contre » le développement de nouveaux projets immobiliers. Simplement, il demande à ce que soient respectées quelques règles de base :
- la concertation avec les habitants du quartier, et ce suffisamment en amont des projets pour ne pas être mis devant le fait accompli ;
- le respect des réglements (communaux, régionaux, nationaux et européens) qu’il s’agisse d’environnement, d’urbanisme, d’études d’impact ou de concertation.
Plus fondamentalement, le Comité de quartier entend aussi:
- promouvoir une approche globale et prospective des chantiers d’urbanisme : anticiper l’évolution du quartier et intégrer toutes les composantes des projets (urbanisme, logement, mobilité, environnement, qualité de la vie, nuisances, etc).
- limiter la densification du quartier et préserver les îlots, véritables "poumons" qui garantissent le calme, la qualité de l'air, l'agrément des habitations et l'écoulement des eaux de pluie
- préserver l’âme du quartier, c’est-à-dire le tissu humain et social, notamment en veillant au développement de logements sociaux qui restent trop peu nombreux sur la commune d’Ixelles.
Comment savoir ce qui se passe ?
Sans entrer dans les détails complexes des procédures d’urbanisme, on peut schématiser l’information sur l’urbanisme du quartier en deux grands volets :
- le cadre général, défini par les plans d’urbanisme et les réglements (PRAS, PPAS, PRD, PCD, RRU, RCU) de la commune et de la région qui sont consultables auprès des administrations concernées.
- les chantiers, publics ou privés, qui s’annoncent par une affiche rouge : celle-ci signale l’ouverture d’une enquête publique suivie d’une commission de concertation au cours desquelles les habitants peuvent à la fois s’informer et émettre des avis.
Comment se faire entendre ?
- les contacts préliminaires avec les élus, les administrations, les promoteurs,
- la participation aux commissions de concertation,
- la négociation de chartes de chantier pour préciser la nature, le calendrier et la gestion du chantier, réduire les nuisances, organiser l’information des riverains et préserver les biens avoisinnants par un état des lieux d’avant travaux.
- l’interpellation des élus
- la mobilisation des habitants (pétitions, opérations « toute-boîte ») et de la presse.